Les Californiens l'appellent le Big One : le séisme géant, entre 7 et 8 sur l'échelle de Richter, devrait avoir lieu dans les trente prochaines années. Et le tremblement de terre de magnitude 6 au nord de San Francisco, le 24 août, a sonné le rappel. S'il n'y a pas eu de morts, les dégâts se montent à 1 milliard de dollars selon l'US Geological Survey (USGS), l'agence fédérale de géologie.
La faille de San Andreas parcourt la Californie sur plus de 1.100 km en oblique. Dite "faille transformante", elle est la rencontre de la plaque tectonique Pacifique, à l'ouest, et de la plaque Amérique du Nord, à l'est. La première remonte vers le nord-ouest alors que la seconde descend vers le sud-est. Le tout coulisse à un rythme de 33 à 37 millimètres par an. Prédire la date précise du Big Oneest évidemment impossible, mais en revanche, explique Gilles Peltzer, professeur en géologie à l'université de Californie Los Angeles (UCLA) "nous connaissons le "temps de retour" qui peut varier de 100 à 350 ans. Or le dernier très grand séisme date de 1857. Nous savons donc qu'il y a suffisamment de contraintes pour en générer un nouveau." D'ici à trente ans avec 99% de certitude, a même estimé l'USGS. Car les contraintes en question, à savoir les pressions exercées au cœur de la faille de San Andreas, semblent être à leur maximum dans sa partie sud, qui n'a plus bougé de façon significative depuis trois cents ans. Et lorsqu'elle le fera, probablement dans la vallée de Coachella, "la rupture sera de 300 ou 400 km de long", pronostique Gilles Peltzer. L'onde de choc ne mettra que douze secondes pour atteindre la métropole californienne.
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La faille de San Andreas parcourt la Californie sur plus de 1.100 km en oblique. Dite "faille transformante", elle est la rencontre de la plaque tectonique Pacifique, à l'ouest, et de la plaque Amérique du Nord, à l'est. La première remonte vers le nord-ouest alors que la seconde descend vers le sud-est. Le tout coulisse à un rythme de 33 à 37 millimètres par an. Prédire la date précise du Big Oneest évidemment impossible, mais en revanche, explique Gilles Peltzer, professeur en géologie à l'université de Californie Los Angeles (UCLA) "nous connaissons le "temps de retour" qui peut varier de 100 à 350 ans. Or le dernier très grand séisme date de 1857. Nous savons donc qu'il y a suffisamment de contraintes pour en générer un nouveau." D'ici à trente ans avec 99% de certitude, a même estimé l'USGS. Car les contraintes en question, à savoir les pressions exercées au cœur de la faille de San Andreas, semblent être à leur maximum dans sa partie sud, qui n'a plus bougé de façon significative depuis trois cents ans. Et lorsqu'elle le fera, probablement dans la vallée de Coachella, "la rupture sera de 300 ou 400 km de long", pronostique Gilles Peltzer. L'onde de choc ne mettra que douze secondes pour atteindre la métropole californienne.
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