La côte de Batbatan Island a tout du paradis de carte postale : ciel azur, plages de galets où viennent gentiment mourir les vagues, mer bleue d’où émergent des rochers couverts de végétation... Les cocotiers manquent juste au décor. Ils y étaient, pourtant. Avant le typhon Haiyan. Cette minuscule île, très pauvre, située dans la province d’Antique aux Philippines, fut un des premiers sites touchés par le "super-typhon" du 8 novembre, qui a fait 6 201 morts et 1 785 disparus. A Batbatan, il y a eu peu de décès officiels, mais plusieurs portés disparus. "Deux de mes fils pêchaient au moment du typhon, explique Andréa. Ils ne sont pas revenus. Depuis je dors à peine; je n’ai plus envie de manger...".
Et trois mois plus tard, outre les traumatismes psychologiques, les traces de la catastrophe sont encore là. Beaucoup de cocotiers, renversés par la force des vents, sont couchés sur le sol. Des familles vivent encore sous les bâches des abris provisoires livrées par les ONG, et d’autres ont trouvé refuge dans la maison de proches. Des édifices peu solides, fait de bambou ou de cocotier.
Mais il y a aussi des traces invisibles : le typhon a détruit des bancs de poissons, des bateaux qui servent à la pêche, et les systèmes de récoltes d’algues. "Or, la mer, c’est le principal moyen de subsistance. Réparer les bateaux, c’est actuellement la priorité. Les habitants pêchent pour manger, vendent le poisson, ça leur permet de scolariser leurs enfants..., indique Roman Moges Asefaha, active sur place pour Caritas. Ici, la phase d’urgence doit se terminer en mars. Il s’agissait jusque là de fournir eau, nourriture, abri, hygiène et soins. Place à présent à la réhabilitation. "Le processus de réflexion a déjà commencé; il débute dès l’urgence, précise Gilles Cnockaert, porte-parole de l’ONG. La réhabilitation, on veut l’orienter vers un redéploiement de la région, il faut rétablir l’infrastructure, les moyens de subsistance, mais aussi que les gens aient une vie meilleure. Il faut profiter d’un afflux d’argent comme celui-ci pour aménager un changement durable."
Lire la suite sur: lalibre.be
Traces invisibles
Et trois mois plus tard, outre les traumatismes psychologiques, les traces de la catastrophe sont encore là. Beaucoup de cocotiers, renversés par la force des vents, sont couchés sur le sol. Des familles vivent encore sous les bâches des abris provisoires livrées par les ONG, et d’autres ont trouvé refuge dans la maison de proches. Des édifices peu solides, fait de bambou ou de cocotier.
Mais il y a aussi des traces invisibles : le typhon a détruit des bancs de poissons, des bateaux qui servent à la pêche, et les systèmes de récoltes d’algues. "Or, la mer, c’est le principal moyen de subsistance. Réparer les bateaux, c’est actuellement la priorité. Les habitants pêchent pour manger, vendent le poisson, ça leur permet de scolariser leurs enfants..., indique Roman Moges Asefaha, active sur place pour Caritas. Ici, la phase d’urgence doit se terminer en mars. Il s’agissait jusque là de fournir eau, nourriture, abri, hygiène et soins. Place à présent à la réhabilitation. "Le processus de réflexion a déjà commencé; il débute dès l’urgence, précise Gilles Cnockaert, porte-parole de l’ONG. La réhabilitation, on veut l’orienter vers un redéploiement de la région, il faut rétablir l’infrastructure, les moyens de subsistance, mais aussi que les gens aient une vie meilleure. Il faut profiter d’un afflux d’argent comme celui-ci pour aménager un changement durable."
Lire la suite sur: lalibre.be
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire