Le réchauffement climatique pourrait avoir un coût considérable sur les économies des pays du monde entier. À la fin du siècle, ce montant pourrait être évalué à 1050 milliards d'euros.
Nul ne peut affirmer que l'hiver clément qui touche l'Europe ait un rapport avec le réchauffement climatique. Il faut en revanche s'attendre à ce que ce dernier ait un coût considérable sur les économies des pays du monde entier. À la fin du siècle, ce montant pourrait être évalué à 1450 milliards de dollars (1050 milliards d'euros), selon un rapport préliminaire du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), dont un projet de document a été publié vendredi par le quotidien japonais Yomiuri Shimbun.
Les productions agricoles devraient subir de sérieux revers si la température augmentait de 2,5 °C d'ici à 2100, ce qui serait l'hypothèse retenue par le Giec. Pour les seules céréales (blé, maïs, riz, orge, etc.), la production mondiale devrait baisser entre 0,2% et 2% chaque décennie. Les cultures céréalières, qui représentent 15% des surfaces agricoles de la planète, seraient affectées par la hausse de la température et des conditions météorologiques dégradées, comme des pluies fortes et répétées. La France, quatrième producteur mondial de blé, pourrait payer un lourd tribut: le chiffre d'affaires de la filière céréalière était de 54 milliards d'euros en 2012, selon le ministère français de l'Agriculture.
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Nul ne peut affirmer que l'hiver clément qui touche l'Europe ait un rapport avec le réchauffement climatique. Il faut en revanche s'attendre à ce que ce dernier ait un coût considérable sur les économies des pays du monde entier. À la fin du siècle, ce montant pourrait être évalué à 1450 milliards de dollars (1050 milliards d'euros), selon un rapport préliminaire du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), dont un projet de document a été publié vendredi par le quotidien japonais Yomiuri Shimbun.
La raison d'une telle estimation ?
Les productions agricoles devraient subir de sérieux revers si la température augmentait de 2,5 °C d'ici à 2100, ce qui serait l'hypothèse retenue par le Giec. Pour les seules céréales (blé, maïs, riz, orge, etc.), la production mondiale devrait baisser entre 0,2% et 2% chaque décennie. Les cultures céréalières, qui représentent 15% des surfaces agricoles de la planète, seraient affectées par la hausse de la température et des conditions météorologiques dégradées, comme des pluies fortes et répétées. La France, quatrième producteur mondial de blé, pourrait payer un lourd tribut: le chiffre d'affaires de la filière céréalière était de 54 milliards d'euros en 2012, selon le ministère français de l'Agriculture.
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