Bulletin d'analyse du CMRS du 30 mars 2014 à 16h (lien)
Hellen a continué de s'intensifier durant les 6 dernières heures avec une allure toujours extrêmement impressionnante sur l'imagerie classique avec un œil bien circulaire d'environ 18 mn de large. La présente estimation d'intensité est basée sur les analyses manuelles de Dvorak (moyenne à 6.7 sur les 3 dernières heures). À noter que le DT brut est à 7.0 depuis 11z et que l'ADT (version NESDIS) est à 6.9 à 12z. Sur cette base, il apparaît très probable que le stade du cyclone très intense devrait être atteint dans les prochaines heures. Hellen est vraisemblablement un des cyclones les plus intenses observe sur le nord du canal du Mozambique depuis le début de l'ère satellitaire.
Le système se trouve sous l'axe de la dorsale de haute-troposphère, avec un cisaillement faible (4.4 m/s d'après le CIMMS a 1200z) et une bonne divergence principalement cote polaire en raison de la présence d'un jet d'ouest subtropical présent au sud de 18s. Sous l'influence de la dorsale de moyenne troposphère située au nord, Hellen devrait poursuivre une trajectoire lente en direction générale du sud-est au cours des prochaines 6h avant de se retrouver dans un environnement trop mou en terme de flux directeur devant probablement emmener le système à stationner.
Un affaiblissement par épuisement du contenu énergétique pourrait alors intervenir. D’autre part, certains modelés prévoient une hausse temporaire du cisaillement de nord-ouest en cours de nuit prochaine. La prévision d'intensité de ce système reste délicate compte-tenu de sa petite taille et de sa forte sensibilité aux variations de son environnement.
Dans la nuit de dimanche à lundi, avec l'affaiblissement du flux directeur de la dorsale proche équatoriale de moyenne troposphère, le système devrait fortement ralentir avant de recourber vers l'ouest-sud-ouest sous l'influence de la dorsale subtropicale qui se reconstruit au sud. Il devrait poursuivre sur cette trajectoire ouest-sud-ouest jusque son atterrissage en milieu de semaine sur la cote du Mozambique dans la région de Quelimane. Compte tenu des prévisions plutôt favorables de cisaillement à ces échéances, l'intensité prévue a été significativement revue à la hausse.
La philosophie de la prévision a été ajusté plus au sud en faisant un compromis entre le scénario du CEP et de celui de GFS (recale a l'analyse). Les habitants de la côte nord-ouest de Madagascar sont sous la menace d'un phénomène extrêmement dangereux. Le scénario catastrophe d'un atterrissage d'un système encore plus fort que suggéré par la prévision reste possible et les habitants de la zone doivent donc se préparer au pire ... compte tenu de la proximité de ce système de l'archipel des Comores et de Mayotte, l'ensemble des habitants sont invités à continuer de suivre l'évolution de la situation.
Hellen a continué de s'intensifier durant les 6 dernières heures avec une allure toujours extrêmement impressionnante sur l'imagerie classique avec un œil bien circulaire d'environ 18 mn de large. La présente estimation d'intensité est basée sur les analyses manuelles de Dvorak (moyenne à 6.7 sur les 3 dernières heures). À noter que le DT brut est à 7.0 depuis 11z et que l'ADT (version NESDIS) est à 6.9 à 12z. Sur cette base, il apparaît très probable que le stade du cyclone très intense devrait être atteint dans les prochaines heures. Hellen est vraisemblablement un des cyclones les plus intenses observe sur le nord du canal du Mozambique depuis le début de l'ère satellitaire.
Le système se trouve sous l'axe de la dorsale de haute-troposphère, avec un cisaillement faible (4.4 m/s d'après le CIMMS a 1200z) et une bonne divergence principalement cote polaire en raison de la présence d'un jet d'ouest subtropical présent au sud de 18s. Sous l'influence de la dorsale de moyenne troposphère située au nord, Hellen devrait poursuivre une trajectoire lente en direction générale du sud-est au cours des prochaines 6h avant de se retrouver dans un environnement trop mou en terme de flux directeur devant probablement emmener le système à stationner.
Un affaiblissement par épuisement du contenu énergétique pourrait alors intervenir. D’autre part, certains modelés prévoient une hausse temporaire du cisaillement de nord-ouest en cours de nuit prochaine. La prévision d'intensité de ce système reste délicate compte-tenu de sa petite taille et de sa forte sensibilité aux variations de son environnement.
Dans la nuit de dimanche à lundi, avec l'affaiblissement du flux directeur de la dorsale proche équatoriale de moyenne troposphère, le système devrait fortement ralentir avant de recourber vers l'ouest-sud-ouest sous l'influence de la dorsale subtropicale qui se reconstruit au sud. Il devrait poursuivre sur cette trajectoire ouest-sud-ouest jusque son atterrissage en milieu de semaine sur la cote du Mozambique dans la région de Quelimane. Compte tenu des prévisions plutôt favorables de cisaillement à ces échéances, l'intensité prévue a été significativement revue à la hausse.
La philosophie de la prévision a été ajusté plus au sud en faisant un compromis entre le scénario du CEP et de celui de GFS (recale a l'analyse). Les habitants de la côte nord-ouest de Madagascar sont sous la menace d'un phénomène extrêmement dangereux. Le scénario catastrophe d'un atterrissage d'un système encore plus fort que suggéré par la prévision reste possible et les habitants de la zone doivent donc se préparer au pire ... compte tenu de la proximité de ce système de l'archipel des Comores et de Mayotte, l'ensemble des habitants sont invités à continuer de suivre l'évolution de la situation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire