Le département météorologique a élevé son niveau d'alerte à l'approche de la «tempête cyclonique Mahasen», estimant qu'«il y a un risque accru pour que le cyclone frappe la côte», a indiqué à l'AFP son chef adjoint, Shamsuddin Ahmed.
Selon M. Ahmed, le cyclone se trouvait actuellement dans le golfe du Bengale, à 1355 km au sud-ouest de Chittagong, la deuxième plus grande ville du Bangladesh, et pourrait atteindre jeudi les côtes du sud-est.
«Mahasen est toujours une tempête cyclonique. Elle ne s'est pas encore suffisamment renforcée pour se transformer en puissant cyclone, mais elle devrait s'intensifier», a-t-il prévenu.
Le gouvernement s'est préparé à l'arrivée du cyclone, mais il devrait attendre d'avoir la certitude absolue qu'il se dirige vers les côtes avant de diffuser un ordre d'évacuation aux habitants, a indiqué l'administrateur de la province de Chittagong, Muhammad Abdhullah.
«Nous avons alerté la population vivant en zone côtière, mais nous ne l'avons pas évacuée parce que nous ne savons toujours pas où le cyclone va frapper. Mais nous sommes pleinement préparés à affronter la situation», a-t-il assuré à l'AFP.
Environ 30 millions de Bangladais, sur une population de 153 millions, vivent le long des côtes.
Ce pays bordant le golfe du Bengale et dont une bonne partie du territoire se situe juste au niveau de la mer est souvent victime de cyclones meurtriers.
Le dernier à avoir provoqué d'intenses dégâts humains et matériels fut en mai 2009 lorsque le cyclone Aila avait frappé le sud du pays, faisant environ 300 morts et laissant des centaines de personnes sans abri.
En novembre 2007, le cyclone Sidr avait fait 3300 morts, 800 disparus, 8,7 millions de sinistrés et 1,5 milliard de dollars de dégâts.
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